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Translations poétiques
30 septembre 2009

Fragments

Un cœur de papier
Une âme se replie
Sur le monde entier
Le corps prie...

Une larme sur le visage
Du vieillard coule
L'humilité n'a pas d'âge
Give me your soul...

Un banc de bois
Un enfant s'endort
Un carton de soie
Une vie en or

Une goutte de sang
Sur le ventre d'une mère
Césarienne en blanc
Les bras en l'air...

Un spleen en décembre
Un juin en perdition
Une année que l'on démembre
Garçon ! L'addition !

Un pot de colle
Englué dans mes crayons
Un baffe ! Petit con !
Papa ! Papa s'affole !!

Une césure, une mesure
De haine ou d'alcool
Dévore avec moi l'azur
Prend moi par le col...

Une beauté fatale,
Une chanson étoilée
Un liquide fœtal
Fallais pas s'la raconter

Une mère aux sangs
Au centuple de démence
Les tombes rangées en rangs
Elle implore sa clémence...

Un bateau s'en va
Il emporte mes pensées
Une envie d'aller la bas
Dans ce qu'il y a d'usé

Abus de glaires,
De guerre moléculaires
Dégénérescences calculées
Qui prendra une éternité

Une jambe découpée
Une terre gangrénée
Un coup de fil aliéné
Pour dire que l'on s'aimait

Un meurtre, un bruit a l'oblique
Halo magenta, tu abdique
Je te salue, je te hais
Je t'aime comme tu est

Une symphonie sans cuivre
Une pièce dans un bocal
Concision de vie a l'oral
C'est ce qui t'enivre

Unique a mes yeux tu sera
Borgnes aux univers, tu bénira
les cieux d'être l'aveugle
Admire ma pourriture, qui beugle

Un poème en fragments
Où le poète se ment
Mais ce n'est pas important
Autant en emporte le vent...

Chaarar,

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