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Translations poétiques
30 septembre 2009

Là où mes rêves s'endorment


 

Là où s'endorment mes rêves
Sur une pilule désoxygénée
Une cellule de peau éventrée
Un matelas s'étend sur la grève...
 
Péruvien de secours et poncho
De circonstance, je reviens de Mexico
Au chaud dans un balcon A Rio
Sans passeport, sans impresario
 
De la Vega, je ne serais jamais
Dernière vague, l'emblème
Le plus improbable, je revêt
Mon costume de Kevlar crème
 
J'avais en mémoire les moires
Ondulantes des marées
Avec le calme du conteur d'histoire,
Je m'en suis doucement séparé
 
Ma terreur avait la proximité
Des mannes les moins obscures
Mais comme j'œuvre pour la postérité
J'ai fait du rêve une sinécure...
 
Je trouve le sommeil écarlate
Éclatant la pupille endormie
L'exposant aux minables artefacts
Me mentir devient une manie...
 
Les couleurs retentissent sur mes draps
Laissant l'impression d'arc en ciel
Pour unique trésors un corps froid
Comme tribu versé a l'éternel...
 
La face rabougri de couleurs bariolé
J'ai teinté ma gueule d'un carnaval calciné
Au diable les usage je crié: Olé !
Et le taureau s'empresse de m'embrocher...
 
Resquille habile des destinées infâme
L'inertie n'est fatale que pour l'indigent
Et si l'alcôve effleure  les coroles du temps
je fuirais comme le vent, dans les rue de Paname
 
Là où mes rêves s'endorment,
Sur une couche de verre glacé
La ou il ne prennent jamais forme
Ou l'espoir est cadenassé...

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