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Translations poétiques

5 octobre 2009

L'arrière-saison



L'arrière-saison, aux portes du temps
Figée sur les arbres, brulés aux volcans
Scintille sur l'eau d'un lac envoutant,
Baigne mon âme, dans un mouvement

Face a mes doutes, j'imagine l'abstrait
Abstraction, des réactions, rien de suspect
J'emporte dans mon baluchon, un livre
Qui conte l'histoire des saisons ivres...

D'un mouvement de bras, tout s'éclaircit
Suffisait-il d'oser pénétré le bruit ?
S'intercaler dans les calcaires du vent
Me laisser porter, sans calcul savants

Simplement effleurer de l'âme l'inconscient
Et un clignement de cils, en s'endormant
Sur les presqu'iles d'un espoir dénoué
Trop longtemps agripper a la fatalité

Mes amis avaient tous dit la vérité,
Mais c'est seul que doit désormais m'en aller
Frappant de mes galops assoupis
La terre de laine, désolé, je m'enfuis...

Mortifiant les hièbles ébènes désarticulées
Hyènes assiégé et chevaux tout défoncés
Rien n'emporte plus haut le cri des damnés
Sinon la joie de vous offrir mon sourire réincarné

Un oncle invertébré m'a pris dans ces bras
Tissant de sa mémoire rouillé, une toile de vie
Dessinant le visage de ma mère d'un geste étroit
Celle qui engendre a vraiment tout les droits...

Je donnerais mes définitions en protèges cahiers
Et mauves, de saturnes a ma maison saturée
De gribouillages, d'enfants mal éduqué
Hominidés, race supérieur, et conneries héritées

Je fait une halte, sur mes désirs morts nés
Et sans parlé du sang, j'ai les mains souillées
J'ai lavé mon honneur, l'ai essuyé sur la lune
Les brunes ne comptent pas pour des prunes...

Le lierre sur mon corps, comme un verdict
Lichen dégoulinant sur ma peau toute bleue
Me rappel que touareg et pensées strictes
Ne font ni bon ménage ni ne plaisent aux cieux

Je n'ai pas échoué, j'ai vaincu les frontières !
Bibendums de sodium je vous garde une prière !
Prend soin de changer ta peau et ce cœur de pierre
Quant a moi l'arrière-saison me délivre d'hier...


Chaarar,

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4 octobre 2009

Les voix vides




Ce sont mes cris suspendus
Dans tes silences
Ce sont mes bras
Perdu dans ta camisole
Ce sont mes larmes
Noyé dans ta haine
Ce sont mes baisers
Brisé sur tes lèvres gercées
Ce sont mes espoirs
Brulés dans ta fatalité

Les voix vides
C'est comme un oiseau
Sans ailes qui se débat
Dans une cloche de verre
A qui a on mis de la boue
Sur son manteau blanc
Qui tourne au dessus de ce lit
Que ton absence a glacé
Comme les mots d'amour
Qui se sont ennuyé
Prés de cette bougie
Et qui se sont enfuis
Vers ces amantes vulgaires

Il n'y a pas que les gouttes d'eau
Qui on capturé ton visage
Ton parfum lézarde les murs
Et lorsque ma peine transpire
Il surgit et m'enivre
Et ton absence m'asphyxie
Viens chercher tes affaires
Ce rouge que tu a laissé
Sur mes lèvres
Ces traces que tu a laissé
Sur ma nuque
Désenvoute mon âme

Ici, tout a pris la parole
Mais je n'ai rien su dire
On ne sais pas dire je t'aime
A cause des voix
Vidés de sens
Mes mots n'ont plus de poids
Ils sont suspendu
Nos chansons d'amour
Se transforment en reproche
Et la nuit il s'abatte
Sur mon cœur esseulé
Et découpent mon corps
En mille morceaux...

Chaarar,

30 septembre 2009

Là où mes rêves s'endorment


 

Là où s'endorment mes rêves
Sur une pilule désoxygénée
Une cellule de peau éventrée
Un matelas s'étend sur la grève...
 
Péruvien de secours et poncho
De circonstance, je reviens de Mexico
Au chaud dans un balcon A Rio
Sans passeport, sans impresario
 
De la Vega, je ne serais jamais
Dernière vague, l'emblème
Le plus improbable, je revêt
Mon costume de Kevlar crème
 
J'avais en mémoire les moires
Ondulantes des marées
Avec le calme du conteur d'histoire,
Je m'en suis doucement séparé
 
Ma terreur avait la proximité
Des mannes les moins obscures
Mais comme j'œuvre pour la postérité
J'ai fait du rêve une sinécure...
 
Je trouve le sommeil écarlate
Éclatant la pupille endormie
L'exposant aux minables artefacts
Me mentir devient une manie...
 
Les couleurs retentissent sur mes draps
Laissant l'impression d'arc en ciel
Pour unique trésors un corps froid
Comme tribu versé a l'éternel...
 
La face rabougri de couleurs bariolé
J'ai teinté ma gueule d'un carnaval calciné
Au diable les usage je crié: Olé !
Et le taureau s'empresse de m'embrocher...
 
Resquille habile des destinées infâme
L'inertie n'est fatale que pour l'indigent
Et si l'alcôve effleure  les coroles du temps
je fuirais comme le vent, dans les rue de Paname
 
Là où mes rêves s'endorment,
Sur une couche de verre glacé
La ou il ne prennent jamais forme
Ou l'espoir est cadenassé...

30 septembre 2009

Ce beau sourire

Mais a qui est destiné ce sourire ?
A qui offres tu ces jolies dents
Vers quel fruit sucré les destines tu ?
Quel être radieux en sera le destinataire ?
Qui a pu se comporter si majestueusement
Pour voir son jour s'émerveillé
Sur ton visage, ce mouvement inspiré
Par ton cœur et ton âme
Ce sourire qui prend sa source dans le ciel
Qui a pour sève les lacs scintillants,
Les arcs en ciel qui nous rassurent après la pluie
Quel roi ? Quel empereur doit-je terrasser ?
Pour avoir a mon tour ce don du ciel
Ce sourire si profond que s'y perdent mes rêves
Si beau que les oiseaux se taisent
Si majestueux que les fleurs exaltent plus fort
Leurs parfums exquis, la corolle vibrante
Si lumineux que la lune reportera a demain
Ses plages blanches, sur les déserts de sel
Où le touareg cherche son chemin
Mais j'irais moi même lui montré la voie,
Lui expliquer que tu a sourit aux hommes
Alors il déroulera son turban sacré
Et me demandera d'aller cueillir de sa splendeur
Pour la distribuer aux enfants de Bagdad,
Tu vois comme ton sourire change le monde
Comme il est le miroir sans aspérités de ton âme
Comme il conjugue nos espoirs a nos rêves
Comme il réconcilie amis et ennemis
Comme ils nous fait prendre conscience
Que le silence inspiré par la pudeur
Parfois est la musique la plus agréable
Pour celui qui, chaque jour,
Est en quête de sérénité
Comme ton sourire irradie le monde
Il s'est posé sur ma peau
Et depuis, une trace blanche
Sur mon corps dessine un oiseau
Qui circule dans mes veines
Et fait éclaté mon cœur
En particule écarlate de joie..
Ton sourire a tout changé
Jusqu'aux heures mornes
De ma vie...

Chaarar,

30 septembre 2009

Le prisonnier

Je ne trouve ni tendre ami
Ni coupable vertueux
Pour se dresser en ennemi
Contre mes terribles aveux

Un vase plein d'alcool
Me propose ses senteurs
Avec pour unique protocole
Que l'illicite de sa liqueur

Quelle ivresse me délivrerais ?
Quelle fureur serait utile ?
Au matin bégueule j'y songerais
En résidu du futile

La trace de mes larmes
Ce sont imprimés sur le marbre
Rien n'est fragile, tout est macabre !
Lorsque l'on baisse les armes...

Je sent le scintillement dans mes yeux
S'évanouir au printemps qui s'envole
Moi qui n'avais pour unique jeu
De voyager dans les corolles...

Ce n'est pas d'une femme
Dont je réclame les caresses
Mais d'un coucher qui se pâme
Sur la mer de mes paresses

Y songerais-je encore avec le temps ?
Y brulerais-je encore mes souvenirs ?
Dans ce bucher de roses et d'empires
Sans loisirs, dans mon enfermement...

Chaarar,

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30 septembre 2009

Pris au mot

Au mot déployé je préfère celui d'éployé
A celui d'homme de couleur celui de basané
A celui de « petit beur » celui de d'"occidenté"
Pour plus de profondeur et de sincérité

Au maux de l'âme je préfère celui des déboires
A ceux du cœur, ceux d'une rancune pâleur
A ceux qui martyrise mon cœur, les douleurs
Pour donner a la souffrance un coté dérisoire

Au motif cousu sur vos visages élargis
J'offrirais les canevas de la joie la moins hostile
Au dentelles des vos jouissances et de vos orgies
Je réduirais votre rang a celui des vils textiles

Au monastères austères qui peuplent la terre
J'embellirais les voutes de mon corps d'argile
Pour que ma chaire impure tapisse vos prières
Et que mes pêchés fasse rougir ce moine servile

Au monuments érigés, je préfère les nature mortes
Qui n'embellissent ni les cimetières ni les tranchées
Égayant ma naïve joie de vivre de déshérite
Au moment que je chéris, j'entre ouvre des portes...

Chaarar,

30 septembre 2009

Pourvu qu'elle me haisse

Pourvu qu'elle me haïsse
Sans qu'un mot ne trahisse
De ces yeux de Jais
Les douleurs de jadis

Pourvu qu'elle soit actrice
Qu'elle en tire bénéfice
Pour que de ses mots jaissent
Mon tant convoité calice

Le fruit de milles malices
Vibrant sous mes cicatrices
Avortant ses caprices
Sous de bien tristes auspices...

Pourvu qu'elle soit complice
Du meurtre de mes délices
Brisant les édifices
Abritant ses maléfices

Pourvu qu'elle soit Matrice
Pour faire naitre l'esquisse
D'un bonheur sans prémisse
A l'ombre de nos préjudices...

Chaarar,

30 septembre 2009

Tes fleurs de pourpres

Tel une fleur de pourpre elle voguait
Sur les voiles satiné de nos nuits étendues
Et méditerranée elle restera a jamais,
Sur ces plages aux arbres nus

Prolonges tes effluves, dans les lumières
Projètes la nacre sur la danse des poussières
Tourbillonnant dans les siphons éternels
Gravitant vers le ciel, propulsé vers Babel

N'inspire ni le poète, ni le voyageur !
L'un a sa muse, l'autre une lune irradié
Ne te préoccupes que de mon sort, verse sur mon corps
Tes langueurs sucré, tes bracelets en or

Abuse des alcools les plus fous...
Invente les ivresses de nos délires,
Parcours l'allégresse des nos larges cous
Et dessine nos visages aux sons de la lyre

Mon cœur a des cités, si vides, si dépeuplés
Qu'il te sera facile d'y trouver le gîte, ma bien aimé
Graisse la pâte au sommelier qu'il t'invite ce soir
A l'élixir le plus pur, pour peigner tes cheveux noir

Nous nous tiendrons assis, attendant l'heure folle
Celle ou les amoureux transi, déploient leurs corolles
Et laisse les poumons du monde s'ecartelé
Pour qu'au creux de ton âme je puisse déposé

Ces mots d'amour, moi qui dans ton sang ai chaviré
J'y ai gouté les miels les plus fins et les amertumes
Des fantômes qui n'ont jamais su apprécié
Tes fleurs de pourpres que l'océan a cultivé...

Chaarar,

30 septembre 2009

Ma statue de sel

Chrysalide des crépuscules
Baiser de chimères, désemparées
Sourire au formol, qui articule
Consonances atones et colorées

Fuyant vers l'automne
Le silence s'est alourdi
Convaincu et abasourdi
Les enfants le fredonne...

Le temps absorbe, vorace
Les couleurs de ta jolie peau
Et même si je ne crois pas aux races
Je ne suis pas miro...

Les oreilles tendues se sont brisées
Aux symphonies des mers noyés
Tes teintes, fades ou grisées
On faut de moi un naufragé

Ton sourire carbonisé et jovial
A inspiré aux diables ce chant tribal
Piétinant la chair d'Afrique...
Nonchalance et chant électrique

Balbutiant, au bal masqué
J'ai reconnu ta face cramoisie
Même nue, je sais te démasqué
Nul habit ne sait être ton sosie

Car unique en amour, tu es de haine
Pétrie et de colère transie
Seul mes mots, parfume ton haleine
Ne te lasse donc pas de ma poésie

Tes bras jaunes se plissent,
Comme un vieux journal de gauche
Et tu crie comme tu pisse
Sur ces rides qui te chevauche

Essaie de combattre la clepsydre !
Penses tu pouvoir tuer cet Hydre ?
Gluant qui se jette a la face
Alors, supplie moi de grâce !

J'ai de tout les remèdes,
Le plus intemporel et universel
Un amour qui jamais ne cède
Ma pauvre statue de sel...

Chaarar,

30 septembre 2009

Glacé

D'un pas habile je saute, d'une tombe a l'autre

D'une larme a l'autre, mon espoir se vautre

D'un deuil en demi-lune, opaline de Décembre

Merveille d'un corps que l'on démembre



Il a ôter son vêtement de vie d'un geste brutal

Le sang a pris cette maudite saveur létale

Laissant sa peau blanche cuire sous le soleil

Cautérisant la pupille de nos regards en sommeil



Des flocons de neige peuplait ces souvenirs

Suintant avec nos larmes sur sa peau de cuir

Souvent la blancheur des feuillage sait prévenir

Du froid...mais de la mort personne ne peut fuir



J'ai rangé ta tombe, installes toi éternellement

Dans ce bois noueux, sans noblesse, sans chaleur

Tu entend nos pas, notre éloignement

Et je ne sais pas si tu as froid, ou si tu a peur



Chaarar,

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