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Translations poétiques
11 février 2009

Aveugle



Rien ne donne vie aux mornes saison
Au bélier sans cornes, sa funeste oraison
Cette injuste raison, jouxte ma maison
Construite de colère, face a leurs decisions

Le pourpre de mes fleurs, hument mes murs
Elle virent au sombre étalage de la peur
Stigmatisant le culte de l'impur
Breuvage de prière, a dos des sépultures

Aux bonheurs atroces, se mêle le feu
D'une guinguette où les aveugles admirent
Fondre leur amour, comme fond la cire
Car tout se matérialise, sous nos yeux

Nous ne sommes capable que de cela en réalité
Fixé des prix, ériger des symboles
Mais le cœur ne connais pas ces clichés
Et se moque de ces couples que le destin immole

Aux oreilles des dames pendent des ornements
Si prestigieux, qu'elles en croient leurs amants
Mieux vaut encore être sourd disent-ils,
Mais la bêtise est un voile et elle distille

La vie offre le neuf, et permet de renouvelé
L'erreur humaine trouve ainsi satiété
Et matière a construire des instruments de guerre
Les traités ne nous on pas détaché de naguère

Ce monde n'a de vierge que l'eau qui coule
Elle abreuve les tyrans et les nouveaux nés
Qui finirons par guidé du bout du nez
Les troupes armés fondant sur la foule

Je suis l'ennemi, des sinistres couloirs
Raccourcis cérébraux, qui me classe
Et c'est donc par une prose que j'enlace
Comme le serpent, les directoires...

Chaarar,

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