Una ame sur le trottoir
Dans la rue sans obscurité,
Seul la lune offrait ça et là quelques gloires aux visages fermés, ceint d'une laideur presque inhumaine.
Le bitume fume sa dernière cigarette lorsque la voiture s'arrête, le regard fuyant elle vend ses services...
Mais il se barre elle n'est pas assez "fantaisiste" a son goût.
Elle
en allume une autre et ne cherche plus a les allumer "eux", sa
réputation n'est plus a faire, a elle la princesse des ombre puantes.
Le
mac arrive, grand baraqué, mon dieu comme son âme doit s'ennuyé dans un
corps aussi immense...il demande la recette, le chiffre est faible ce
soir, les gens on peut être tous trouver le vrai amour...l'excuse ne
fait pas le poids, il la tabasse devant les autre...les autre ne bouge
pas comme si leur âme sclérosé avait de l'admiration pour l'homme qui
violente la madone de la honte.
Elle s'arrange comme elle peut dans les chiotes d'un fast food avoisinant, tout le monde la pointe du doigt...même elle...
Elle
reprend sa place comme ce soldat au garde a vous a qui on a jeté une
arme dans les bras et a qui l'on a dit "tu tire sur tous ce qui bouge",
alors elle braque son regard vers cet homme debout plus loin elle
verrouille la cible...et Pan !!!! En plein coeur... la madone s'écroule.
Sa
vie entière se déroule devant ces yeux, cet homme au loin, son
ex-epoux, qui vient rejoindre son amante...il l'avais laisser quelques
années plus tôt avec un gosse et des factures plein les bras.
Elle
marche, arpente les rue de sa peine, offrant ces jambes aux plus
ambitieux des chiens de la nuit, elle s'est fait belle ce soir, elle
s'était soigneusement maquillé devant la glace, et comme chaque soir
elle embrassait son fils sur le front comme une seringue enfoncée dans
son corps pour anesthésié sa conscience...comme pour se dire, que ce
n'est pas si grave...
Elle s'enfuit dans la nuit, comme une larme sur sa peau,
elle croise le chemin d'autre fille destinées...