18 octobre 2007
Le cimetière
Le
vent passe rapidement entre les feuilles
Pressant le pas de ceux
qui porte le deuil
Des porteurs de tombeaux qui courbent le dos
Le
poids de la chair qui brise les os
J'ai admiré une rose
plantée dans le coeur
Un rayon me comblant de rougeurs
Les
vaines pénombres jadis exaltées
Se tapissent auprès
de mon âme révoltée
Les lasers traversent
les cales infâmes
Ou l'on allonge les cadavres de femmes
La
peau déchirée de toutes parts
Comme une armée
qui prépare son départ
Je compte les disparus
derrière les feuillages
Le cimetière n'est pas le
lieu idéal
Pour admirer les aurores boréales
Mais
c'est ici que je rassemble mon paquetage
Chaarar,
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