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Translations poétiques
30 septembre 2009

Ombre desir

Perfusion létale sur le temps qui passe
Éden projeté a la face des horloges
Éternité mordorée de coton imbibé de sang
Relent de colère sur les lignes du destin
Tu glousse a entendre ton corps vieillir
Tu attend la sagesse sans coup férir
Hémorroïdes de conscience en léthargie,
Indiscipline des manies trop calculées
Tu est meurtre, mon amour immaculé
Je calcine tes sourires dans l'eau de mon âme
N'attend pas mon retour, au bois transparent
Le diable est un ami, c'est un proche parent
Culbutes tes os sur les grimaces sordides
Pousse la symphonie de nos morts au précipice
Et lorsque sournoisement le désir s'immisce
Dénude moi de mes chairs, et transporte moi
Là où tes Éden sont sinueux,
Là où il fait si bon être deux
Dans cette cellule où s'immole les dieux
Pour faire s'exalter les vœux des amoureux
Poses tes mains sur le squelette du temps
Brise lui le thorax, offre lui tes veines
Pares le de nos espoirs, de nos cris...
Et baise lui le front comme un enfant
Il nous offrira surement...fugitif du temps
Les clepsydres vitales, pour voir naitre
Dans les poussières de nos aux revoir
Le spectre du bonheur sacrifié outre-ciel
En blondeur ébène des soieries d'orient
Bamboula de douches glacé par l'effroi
Ton corps s'enflamme toujours face a l'émoi
D'un océan ensanglanté, où je puise nos larmes
Pourvu que ta haine, alimente notre amour
Pourvu que ta haine jamais ne nous laisse
Elle soudoie le temps incapable d'aimer
Voit tu, lui il ne sais que passer
S'enfuir sur les comètes imperceptible
Et ricané quant tu décide d'en souffrir
Ton miroir est mon regard,
Délaisses les reflets,
Ne questionnes ni les chiens ni les démons
Et admires ma chair, regarde là
J'y ai calligraphié ton nom...


Chaarar,

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