Maudite succube
Ô champs épuisés des automnes versatiles
Que reste t'il des entorses stériles
Des œuvres aux écorces encore fébriles
Des corps en flore, aux reflets malhabiles
Sur ces collines, où la glace a surgit
Tu dessines de tes mains le démon qui rugit
Clandestine de ces lieux tu saccage le silence
Les dieux regretterons a jamais ton éloquence
Tu fut énigme avant d'être amante
Tu fut morsure bien avant l'étreinte
Et milles césures contemplatives et saintes
Ne me délivrerons pas de ce qui m'hante
Ton rire moqueur raisonne dans les jadis
Toi mon succube ! ma pierre de jaïs !
De qui te moques tu, de ceux qui succombent ?
Mais qui pouvais bien prévoir l'hécatombe ?
J'ai les mains pleine d'obscures prières
Je les ai dirigé ça et là a travers ta peau
Et ni les printemps, ni les hivers
N'ont pu me délivrer de ce fléau
Tout est livide, morne et incertain
Des hommes a la gueule cramoisies chantent
Et boivent a ton honneur le sang des vaux rien
Qui comme moi te croyaient aimante...
Les cieux eux même ce sont diviser en deux
Pour éclairer chacun la prunelle des tes yeux
Et si la symbiose céleste tombe sous ton charme
Il ne restera sur terre que les cris.. et les larmes
Chaarar,