La rançon de l'orgeuil
Si on doit les laisser crevé
Si on doit les oublier comme les hutus
Et les tutsis
Si on doit en rire
En se tapant le bide le soir
Pourquoi on nous les montre
Et eux…
Si ils doivent être pauvres
Et misérables
Pourquoi se dévoilent-on a eu
Pour leur dire
« Regarde moi j’ai eu du pot
Regarde ma vie… »
Si on doit être heureux
Des calculs de Satan
Doit on monter en permanence
La scission entre la misère
Et le reste…
Les bras volent en éclat
La mâchoire en morceau
Et l’autre regarde ça sur écran plasma
Quoi ??? Il attend le match de foot
Ah ok…autant pour moi
Mais le rouge du sang t’a pas trop fait peur ?
Les couleurs sont tellement vives
Que ton visage a du mal à pâlir
Et moi je l’écris mais je suis avec eux
De la même race de salopard
Qui s’endort la conscience tranquille
Hein ? Ah oui c’est terrible
Ça fera un excellent débat à la fin dîner
Pour sur…
Tout le monde s’en fout qu’il crève
Leurs terres sont aussi sèches que leurs peaux
Encore s’il y avais quelque gouttes de pétrole
On y serait allé avec l’honneur
Ils disent « Ils crèveront du sida de toute façon
Ou de la malaria, et du chikungunia »
A cet idiot qui se préoccupe du sort de Irakien
Votre maître est un tirant je vous en délivrerais !!!
La main de la droiture éduque
Et la main gauche fait jaillir les geysers
Crève en paix mon enfant
Il n’y a dans les yeux de ceux qui te regardent
Ni peine, ni compassion
Si tu t’en sors vivant, tu seras un homme
Tu liras des livres
Et tu te rendras compte de l’origine du mal
Peut être comprendra tu pourquoi
Le négre a si peu de valeur a leurs yeux
C’est la vie… ? Non c’est la mort
Dans son enveloppe la plus abjecte
Celle de l’orgueil, et les premiers pillards
Sont les premier donneurs de leçons
Tu en riras, après en avoir pleurer
Ils te diront d’être civilisé pour fouler leur terre
De savoir lire et écrire
Ils l’exigerons, les même qui brûlaient les livres
Ne pense pas, regarde et analyse
Le savoir est une arme
Encore plus dévastatrice
Que celle que tu portes en bandoulière
Morad,