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Translations poétiques
6 février 2008

Une vie



Aux saisons ivres, au chanteur solitaire qui se livre
A la nuit a peine bruyante, a la bruyère naissante
Stalactites lumineuses, exaltant la passion cassante
Jamais un cassandre, ne s’envolera parmi les grives

Aux infirmes qui portent leur prières sur une civière
L’amour écorché vif, il verse une larme dans la mer
Tellement lourde, quelle rendra l’océan sombre et amer
Voilà que de son cœur à son âme elle parcourt l’artère

A la lune déshabillée, que l’on croit parée de la brume
Elle pose pour le poète, qui la peint du bout de sa plume
Plongeant le pinceau dans la nacre de l’inspiration
C’est le sacre de celui qui ne se lasse de la contemplation

Aux miroirs impudiques, aux reflets aux teintes fatidiques
A la vieillesse qui pousse l’homme a dire « j’abdique »
A la fleur qui se fane, désacralisant la parole du profane
Sous le voile de la mort, diffusant sa lumière diaphane

Aux saisons ivres, au chanteur qui charme les grives
A la nuit apaisante, a la bruyère vibrante et odorante
Stalactites majestueux éclairant la vie et ces dérives
Le cassandre se moque de la joie, la vie est son amante

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