Ousama s'habille en Prada
Dans les hauteurs de Peshawar on défile
Alors que les jeunes combattant ravale leurs bile
Aveuglé par une colère achetée chez la Redoute
Fabriqué pour que ta religion… il l’a redoutent
Ousama, dirige ces hommes d’une poigne de fer
Formant une jeunesse inculte et formée à la guerre
Ne s’imprégnant ni du sens des versets ni des sagesses
Puisque chez lui, la douceur a mauvaise presse
Ousama, raffole des parfums envoyé par double-you
Loin de jouer la grande folle, il se déguise tout de même
Il parait, que ces mollahs à sa vu font des « Youyous !!! »
Pour quelques litres de pétrole, il a laissé des enfants blêmes
Ousama, n’a rien d’un dandy, et encore moi d’un Gandhi
Mais il plane dans sa grotte des odeurs de Channel cinq
Etrange pour celui qui prêtent à l’ascétisme depuis tout petit
Mais il se croit imbattable et au non de l’immoralité, il trinque…
Il se teint la barbe en sombre, on en conclu qu’il est prêt
A renverser les populations les plus mécréantes et hostiles
Mais il sème les graines de croyance de façon malhabile
Ousama, dans son joli fichu rose fluo est fin prêt…
A en découdre avec ce foutu couturier qui lui a déchiré,
Ces jolies nappes en carreaux acheté une p’tite fortune !
Parce l’argent des combattants et si bien utilisé
Qu’il servira au frais de « bush » des soldats de fortune
Ousama s’habille en Prada, un vêtement volé chez le diable
Dans les hauteurs de Kaboul, Ben Laden se pavane
Humant avec doigté ce cigare venu de La Havane
Rêvant à de jolis petits-fours… il construit des châteaux de sable
Chaarar,