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Translations poétiques
19 octobre 2007

Souillures

Je pensais ne plus y revenir, que c’était oublié
Que mes bras avaient abandonné ces ignobles gestes
Que ma colère n’était plus capable de sombrer
Qu’elle était partie sans demander son reste

Et ces mots je constate qu’ils hantent encore ma gorge
Qu’ils n’attendaient plus que le retour de l’ombre défunte
Qu’ils ressuscitent alors en une flamme, et qui forgent
En silence de nouveaux mots et laissent une empreinte

Suis-je à ce point immonde, sale et répugnant
Pour ne pas réussir à laver mon âme de ses impuretés
Pour ne pas brûler ces idées dans mon sang
Me libérer de mes diables et faire vœux de piété

Mes genoux, mon front et mes mains sont marqués
Elles portent le signe de multiples prosternations
Je refuse de croire que tout cela n’est que décoration
Que les traces de sang ne s’effaceront jamais…

J’avais pourtant dévasté cette armée de démons
Mais j’ai du sous-estimé l’arrière garde de Satan
La solitude et la détresse sont pires que les tentations
Car elles m’enlisent dans le doute et le crime latent.

Morad,


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