Par les temps qui courent
Par les temps qui courent dans les
champs
Les mouvements amorphes du temps
Nous enveloppent dans
une prison de verre
Et plantent nos espoirs dans le sein de la
terre
Pour que mes yeux s'émerveillent encore
De
voir les couleurs plongées dans l'horizon
Les peintres
abandonnent les pinceaux en or
Puisque l'éternel fait
perdre la raison
Par les temps qui courent dans mon corps
Ma
peau tremble d'un printemps sacrifié
Par des lâchés
d'oiseaux aux ailes brûlées
J'ai apporté une
nostalgie arabique en renfort
Par les temps qui courent je
compose mes paysages
Une Andalousie folle danse dans un autre
age
Les belles espagnoles dansent au son du flamenco
Et je fais
basculer les couleurs à l'heure du siroco
Par les temps
qui courent dans mes espaces vides
Dans mes couloirs sombres
finalement éclairés
Par les dosages sang lymphe-sang
limpide
Par les temps qui me donnent envie de m'évader
Chaarar,