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Translations poétiques
18 octobre 2007

J'ai défié New-York

Un jour alors que j'étais assis, sur des pierres plates
Jonchant une plage qui n'existe pas, ou qui n'existe plus
Tellement le poète n'est bon qu'à se gaver de superflu
J'avais parcouru cette plage nue tel un traîne-savates

J'avais invité New-york dans les espaces blancs et supérieurs
J'avais mis ce "blue jean" et j'avais acheté des chewing-gum
J'avais pensé que New-york viendrait en bateau de son ailleurs
C'est en voyant cela que le môme que je fus est devenu homme

Sur les plages de Bretagne jamais mon front ne fut autant illuminé
Tant mes rêves dans ma tête nourrissaient l'espoir de voir L'Amérique
Charlton Heston au bord d'un Drakar où les oriflammes sont honorifiques
Jamais ne réussit celui qui dans ces illusions construit des rêves abîmés

J'ai couru jusqu'à éclater ma poitrine sur cette plage inconnue
Les bretons peuvent bien écrire des pages sur l'histoire de ma peine
J'ai rêvé, j'ai defié New-york d'assécher mes océans perdus
J'ai vaincu Ben-Hur et sur son Drakar je trône en capitaine

Assis sur cette plage, où je m'endors sur des pierres trop plates
Le poètes dessinent leurs rêves d'enfant sur le manteau humide
Il imagine les expéditions des hommes sur l'horizon qui se gâte
Il est enfant dans un décor d'adulte et aime déchoir dans le vide

Chaarar,


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