L'enfant battu
Tu es
celui qui s'exprime par les maux
Celui que l'on entend que
lorsqu'il crie
Tu connus le mépris depuis le berceau
Et
les coups offerts pour toute cajolerie
Personne ne sait bien
te comprendre
Tellement les mots dans la gorge s'imprègnent
Les
sons froids que tu ne sais pas rendre
Lorsqu'à ta douleur
il faut une enseigne...
Tu admires ces larmes dont tu sais le
parcours
Sur ta joue d'enfant battu, d'enfant incompris
Dans
cette chambre où même les murs sont sourds
La
solitude elle-même te fausse compagnie
Sur tes bras de
verre, se dessine l'ignominie
Au poignet des lacérations
causées par le désespoir
Pour toi la mort se pare de
son plus bel habit
Tu essaies de crier mais qui veux tu émouvoir
?
Ceux qui t'ont " jeté" au monde sont si
ingrats
Cette mégère t'a pourtant porté neuf
mois
Pour prendre ta fragilité d'enfant pour dé
fouloir
Mais pardonne la folie des adultes et garde espoir
Les
hommes ne sont pas tous plein de veulerie
Du fond de ta haine tu
as appris l'amour
Des silences dessinés par ta main
meurtrie
L'on distingue l'arrivée de meilleurs
jours
Chaarar,