Le champ de bataille
Septembre suait à grosses gouttes
La
nuit s'était étendue sur la plaine
Dans la mer, la
lune s'est dissoute
La nature n'était plus vraiment la
reine
Mon regard découvrit le soleil
apparaître
Derrière un buisson lumineux
J'accourais,
traînant mes guêtres
Désignant du doigt des
boute-feux
Le corps de mes amis gisant, en contre-bas
Mon
cerveau habité par une folle pénombre
Les fous ne
croient plus en la force du nombre
La montagne est jolie mais,
jonchées de bras
Où puis-je vous enterrer,
soldats inutiles ?
Votre sang, a rendu mon âme stérile
Vos
gencives ensanglantées, m'ont épouvanté
La
pluie s'est assise à mes cotés
Septembre suait a
grosses gouttes
La nuit s'est perdue sur la plaine
Dans la
mère, la joie est dissoute
Le champs de batailleaà
son lot de haine
Chaarar,