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Translations poétiques
18 octobre 2007

La taverne

La porte était d'un bois ancien
La fumée que leurs poumons crachaient
N'était semblable qu'à des fours incandescents
Qui crachent sans cesse des mots à la folie
Je ne m'assieds pas à leurs cotés bien sur
je m'absorbe de ces différences
Je ne cherche plus d'excuses...
La lumière blafarde
Rendait à la forme la plus hideuse
Les visages le mieux gorgé d'espoir
Non, décidément ceux qui pénétrèrent ici
Changeront pour la vie...
Je les vois ces fous
Aux visage de cuirs et aux mains larges
Je vois encore leurs regards injectés de souffre
Ils parlaient ces fous !!!
Je les voyais élever leurs torses en fer
Et prétendre que l'Allemagne n'existe pas
Dans cette atmosphère irréelle
Des femmes donnaient naissance
Comme pour livrer de la fragilité
A l'état brut
Dans ce capharnaüm
Dans cette bouillie humaine...
Ici, les mots n'ont aucun sens
Mais les borgnes ne voyaient pas
Les fleurs et les nuages
Ils ne voyaient pas ces fous !!!
Ce que leur pauvreté leur offrait
Ils avaient les mains trouées et du sang en fontaines
Comme des globules éparpillées
Pour nourrir leurs monstres
Je veux sortir maintenant !!!
Pour rencontrer leurs contraires..

Chaarar,

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