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Translations poétiques
30 septembre 2009

Irlande

J'avais les mots enchainés au silence
Béatitude enneigés, écumant mes scories
Un ciel fumant s'habille en circonstance
Illumines, mon front...Exhibes mon euphorie

Ils étaient Irlandais avant le jour, en caricature
En pleine nuit, il se saoulaient au cyanure
Sinécure pour le cœur exempt de pêchers
Tu ricanes, la face penchée sur l'archevêché

Qu'avais-je a régler avec milles hommes rouges ?
Et fous, ils était roux, l'âme rouée de coups
J'offrirais ma chair en tapis de prière
Pour vos envolées lyriques...au cimetière

Le ciel de ciment, en pénombres imprenables
Faisait tournoyer les oiseaux dans tes yeux
Je marque ma page d'une herbe teinté de bleu
Et m'improvise compteur de fables...

J'avais déposé sur tes lèvres fugaces
Ce mécanisme propre aux destinées malléables
Minéralisé des fers rouges, et quantifiable
Quant le feu de tes enfers, doucement m'enlace

Tes roches soulevées des vapeurs éreintantes
Exténuées et dociles, épuisées a force de plaire
Tu t'est livré a mon avidité, a ma misère
Tu m'a emporté, enivré de ton omnipotence absente

Tu m'a bruler, aux tisons merveilleux de tes Lys
J'ai bu le miel a tes yeux, j'ai pleuré sur tes cieux
Tu épanche mon désir, tel l' amante confuse
Aux couchants réguliers, imperturbables et lisses

J'aime tes contours en mirage, ta boison camphrée
Mollusques pétillant dans la mer de mon sang
Enchevêtrement de veines, les canaux tout blanc
Depuis que ta main doucement m'a caressé

Ils disent que ce n'est qu'une nature morte
Comment expliquer alors, que tu me redonne la vie
Et si je te dessine, je n'irais pas de main morte
Pour laisser une trace, pour donner signe de vie

A toi,

Irlande...

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