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Translations poétiques
18 octobre 2007

Pourriture

Entre deux bouffées d'air pur, je m'injecte
En intra-sanguine une liqueur abjecte
Qui brûle mon sang, d'une flamme suspecte
De ma colère je me suis fait l'architecte

Je paye le prix de trop longues années passées
A introduire des miroirs dans mon coeur
Mais ne s'y reflètent que la moiteur, la rancoeur
Et le goût amer des saisons qui ont périmé

La peur m'a rendu fragile, hostile aux gentillesses
D'un diable brûlant j'acceptais les caresses
C'est en prenant les chemins des retours infâmes
Que j'ai surpris aux bords des lacs, des vieilles noyant mon âme

Il y eut aussi l'histoire des manoirs obscurs, interdits
Où je fis éscale où l'on me servit un mélange impur
Brisures de clavicule, repas assaisonnés du plus pur cyanure
Leurs rêve était de m'enterrer et d'écrire tout prés "Ci-Gît"

J'ai fini par bâtir une demeure sur les ombres figées
Sur mon corps s'est fixé l'odeur de fantômes désobligés
Sur les bancs compliqués des ancêtres se consultent
Pour vouer à mon corps troué les plus nobles insultes

Chaarar,

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