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Translations poétiques
18 octobre 2007

Ivre

Jamais l'alcool conçu par les hommes n'a pénétré mon corps
Pourtant des ivresses je connais le goût brutal,
Les chutes dans les brumes épaisses d'une nuit décorée
Du regard déposé sur les chemins obscurs de la rage
Quant je suis ivre des fumées qui anesthésie mon âme

Je connais ce mélange létal, qui brûle ces regards déposés sur le chemin
J'ai au creux de mes yeux de vaines espérances basées sur l'inconnu
Celle de l'ivresse que mon corps réclame, lorsque mon "moi"
Veut devenir, les "autres", lorsque les autres aspirent a être "moi"
Je respire les poumons dessinés dans leurs poitrines
Où je lis le désarroi, si cela est vrai pourquoi alors est ce que je cherche
La saveur d'un alcool qui causera ma chute...

Jamais l'alcool conçu pas les hommes ne brûlera mes entrailles
Puisque je risque de ne jamais dégriser
Laquelle des ivresse est la plus nocive ?
Celle causée par le vin ?, ou celle causée par la folie ?
Le saoul se réveille le matin bégueule
Et le fou ne se réveillera qu'entre quatre planches
De la terre qui lui bloquera la respiration,
Etouffé par l'obscurité
Il est mort...

Je ne rechercherai plus les ivresses fugitives
Je ne connais que trop bien les sales rengaines
Que l'alcool veut me forcer a traîner
La vie et mon enfance...
Je dis "vous" à celui qui me tue
Je tutoie celui qui me dit "vous"
J'ai de la politesse pour le sale, le mauvais
Mes amis trouve dans la boue de mon corps
Une eau pour se laver
De mes peines...
A tous les ivrognes, qui trouvent dans la puanteur de ces mots
Une raison supplémentaire pour se faire éclater la cervelle
A vous mes amis...Que je ne connaîtrai jamais,
Je vous hais déjà
Vous me manquez tant

Chaarar,


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