Les mots
Les
mots viendront
Tel une armée
En rang, mes mots
s'aligneront
Droits et disciplinés
Vidés de
sens,
Plein de non sens
Mon âme est protégée
De
barbelés
Souvent enterrée vivante
L'âme
du poème ère
Dans les paysage sans arbres
D'une
pleine sans audace
Elle traîne avec elle la rectitude
Belle
et tortueuse
De la remise en question
L'esprit aime les bains
de boue
Mais pas moi
Que faire...
J'allais justement
rappeler a l'ordre
Mes salives fétides
Qui acidifiées
a souhait
Avait calciné les images glacées
D'une
destiné trop bien dessinée
Tel un coton d'une
blancheur maculée
D'une fraîcheur amère
Imbibée
de sang
J'étrangle mes idéaux
Et je tombe
De
haut...
Je purifie ma poésie par les piqûres
indigènes
Par les souvenirs qui gênent
Par le peur
de la géhenne
La folie m'engraine
Dans les fièvres
que gangrène
La peur de planter la graine
De la sale
rengaine...
J'ai écrit des poèmes
J'ai
regretté mes cris
Mais ils étaient nécessaires
Mais
ce soir devant ma feuille
Mes amis...
Force est de
constater
Que je n'ai que mes mots pour pleurer...
Chaarar,