Mora(d)lisateur
On me dit
moralisateur, mais la morale
N'atteint pas le chant des
oiseaux
Les corolles des fleurs se moquent
De mes
défauts
Désolé si mon âme est hachée
Si
la vomissure de mes mots
Dégoûtent les narines
habituées
Aux parfums exaltés...
On me dit
moralisateur, mais
Les fantômes glacés se foutent
De
la dérision des paroles projetées
A la face de ceux
que la réalité désabuse
Je mène un
combat pour les peuplades éparpillées
Sur les
montagnes nues
Des natures mortes....
Je n'arrondirai
jamais les angles
Je ne me fabrique pas de confidents
La
sincérité des sentiments me plaît
C'est
évident...
Que ceux à qui ma poésie
dérange
S'habitue à la force de mes mots
Parce ça
ne sera pas demain la veille
Que j'activerai le mode veille
Ils
disent...
Ils n'a aucune culture
je dis...
J'ai la culture
des barbares éclatés
Des veines enchevêtrées
Des
tavernes obscures où je me saoule de poésie
Noires
noires noires
C'est vrai que je ne connais pas Verlaine,
Rimbault
Je ne connais pas les Gorges du Tarn
Ni le Périgor
Je
ne connais rien...
Mais que nul ne vienne me défier
Car
sur la feuille je suis roi
Roi....
Comme les tombes ornant les
cimetières
Le triple "a"